La douleur du mollet est classée en deux catégories : la douleur musculaire et la douleur non musculaire.
Les douleurs musculaires résultent souvent d’une tension physique chronique ou aiguë. Il existe différentes pathologies musculaires du mollet. Elles peuvent être définies par des douleurs chroniques ou aiguë et peuvent aller de la simple crampe jusqu’à la déchirure musculaire.
La douleur non musculaire, quant à elle, peut être le résultat d’une infection sous-jacente qui nécessite une attention médicale. Il peut s’agir d’une lésion nerveuse, une maladie veineuse ou artérielle, un traumatisme ou autre.
Elle correspond à une contraction soudaine et involontaire d'un ou plusieurs muscles du mollet. 60% des adultes ressentent ces crampes dans la nuit, qui durent en moyenne 9 minutes. Ces crampes peuvent être favorisées par une fatigue musculaire après un entrainement sportif intensif, mais également à la prise de certains médicaments.
C’est une désinsertion du muscle gastrocnémien interne sur son tendon. Cette désinsertion est souvent lié a un étirement trop brusque du mollet (fréquent au tennis, d’où son nom). C’est un des lésions les plus commune du mollet. Si cette lésion est avancée un hématome est présent et une douleur vive peut être ressentie, et peut être handicapante durant la marche.
Ce muscle joue un rôle primordiale dans le décollement du talon. Cette élongation du muscle soléaire amène à une douleur profonde ou une tension près du tendon d’Achille. Les symptômes ont tendance à se développer dans le temps en commençant par une fatigue du mollet jusqu’à une douleur très aiguë.
Cette rupture musculaire se produit lorsque le poids du corps est placé sur la cheville alors que le genou est en extension. Cette rupture se traduit par une douleur soudaine et brutale à l’arrière de la jambe.
Dans la plupart des cas, la cause de la douleur musculaire du mollet est la pratique intensive et/ou mal adaptée de sports nécessitant une extension rapide du mollet et du pied. C’est par exemple le cas du tennis, de la course, du football.
Les symptômes de la douleur du mollet vont dépendre de la gravité de la blessure.
Concernant les douleurs musculaires les plus fréquents ils se définissent par une sensation de tiraillement ou d’élancement dans la partie inférieure de la jambe.
Pour diagnostiquer l’origine de la douleur, dans un premier temps, un examen physique complet va permettre de déceler une anomalie physique comme des gonflements, un hématome ou une faiblesse musculaire. L’interrogatoire du patient, en particulier sur ses habitudes de vie et sur l’historique de ses douleurs donne des informations clés. Si cette première étape ne suffit pas, dans un second temps, d’autres moyens peuvent être mis en place : radiographies, échographie ou encore IRM. Un bilan sanguin peut aussi s’avérer nécessaire.
Il est important avant chaque entrainement de s’échauffer avant tout. Il est recommandé lors de cet échauffement d’y aller progressivement avec de la marche ou vélo pendant 5 à 10 minutes. A la fin des entrainements il est aussi recommandé de réaliser un retour au calme progressif (plutôt qu’un arrêt brutal) Pratiquer des étirements du mollet, à distance des entraînements est également recommandé.
Spécialiste des troubles musculosquelettiques, le chiropracteur détermine les causes des douleurs du mollet et propose un plan de traitement adapté, fondé sur la mobilisation des tissus mous et les exercices de réhabilitation. Après une blessure, il accompagne le sportif vers la reprise sécure des entraînements.
Les douleurs non-musculaires du mollet présentent quant à elles des causes très nombreuses, parmi lesquelles :