La fibromyalgie, ce sont plus d’une centaine de symptômes gênants pour certains, handicapants pour d’autre. Principalement marquée par des douleurs musculosquelettiques -localisées partout le long de la colonne vertébrale, au niveau des articulations et dans les membres-, la fatigue et les troubles du sommeil, la fibromyalgie peut entraîner des symptôme aussi divers que des acouphènes, des allergies, des troubles intestinaux ou même sexuels.
Parmi ces symptômes si nombreux, le diagnostic est difficile à poser, et pour cause, la particularité de la fibromyalgie réside dans l’absence de toute anomalie décelable par imagerie médicale ou analyses biologiques.
Il convient donc dans un premier temps, pour le praticien, d’écarter d’autres affections présentant des symptômes similaires. Depuis 1990, l’American college of rhumatology a apporté des critères diagnostiques précis : la fibromyalgie se caractérise par l’association de douleur chronique diffuse et d’une sensibilité marquée à la palpation de 11 sur 18 points définis du corps du patient.
Les symptômes multiples de la fibromyalgie la rendent particulièrement complexe à traiter. Le traitement médicamenteux, par exemple, pourra avoir un effet bénéfique sur certains symptômes, la douleur par exemple, sans soulager les autres, comme la fatigue ; et inversement. Les principaux médicaments prescrits sont les antalgiques et les antidépresseurs.
De nombreuses techniques non médicamenteuses sont également susceptibles de soulager les malades : rééducation physique, thérapie cognitive et relaxation sont souvent utilisées de concert.
Parmi ces méthodes et thérapies non-invasives, la chiropraxie est appelée à prendre toute sa place. En effet, selon une étude parue dans Rheumatology International en 2015, associée aux méthodes habituelles, les manipulations cervicales permettent à moyen et long terme d’améliorer significativement la qualité de vie des malades, mesurée par différents questionnaires et échelles reconnus scientifiquement.