Trois os composent l’épaule : la clavicule, la scapula (ou omoplate) et l’humérus, os du haut du bras. Différents groupes musculaires assurent les mouvements de l’épaule, tels l’élévation ou la rotation. Le muscle deltoïde tire l’humérus vers le haut. D’autres vers le bas, en avant ou en arrière. La coiffe des rotateurs quant à elle permet la rotation et l’élévation du bras.
Le principal symptôme est la douleur vive ressentie au-dessus, à l’avant ou à l’arrière de l’épaule, qu’elle apparaisse subitement ou se développe progressivement. Cette douleur croît lorsque que l’on lève le bras, plus encore au-dessus de la tête. La douleur peut augmenter la nuit. Cette tendinite génère une faiblesse au niveau du bras.
Parmi les principales causes de tendinite de l’épaule figurent les activités sportives ou professionnelles induisant des gestes répétés d’élévation du bras. Cette sur-sollicitation du tendon génère une accélération de son usure et un trouble du fonctionnement du muscle qui lui est associé. Des dysfonctionnements articulaires de l’épaule peuvent eux aussi favoriser une usure prématurée et ainsi que souffrance des tendons. Une autre cause commune est l’obstruction des vaisseaux qui amènent le sang aux tendons qui peut conduire à une tendinite. Cette obstruction est notamment liée à certaines maladies métaboliques (diabète par exemple) ou au tabagisme. Enfin, des facteurs anatomiques ou dégénératifs comme l’irrégularité de la forme de l’acromion peuvent expliquer la tendinite de la coiffe des rotateurs.
La douleur de l’épaule peut s’expliquer par des causes variées, comme des tensions musculaires, des blocages et inflammations articulaires ou bien par la compression d’un nerf. Pour établir s’il s’agit d’une tendinite de la coiffe des rotateurs, l’interrogatoire du patient et l’examen physique sont décisifs. En cas de doute, le recours à l’imagerie médicale permet de confirmer le diagnostic.
Pour les personnes présentant une tendinopathie de la coiffe des rotateurs, les manipulations vertébrales thoraciques peuvent être une composante efficace de traitement pour soulager la douleur et améliorer la fonction, selon une étude de chercheurs de l’Université de médecine du New Jersey publiée dans le Journal of orthopeadic and sports physical therapy en 2012.