Que s’est-il passé récemment dans le domaine de la santé en France ?
Les professionnels de santé sont (toujours) moins heureux au travail que les autres salariés (64% vs 77%), mais, après des années de dégradation, les choses s’améliorent : +10 points en deux ans, et +26 points en quatre ans.
Nombreux sont les professionnels de santé qui ont des comportements nocifs pour leur santé : au moins une fois par semaine, 35% boivent de l’alcool, 24% fument du tabac, 16% prennent des tranquillisants ou des somnifères et 2% fument du cannabis. C’est beaucoup pour des professionnels du soin alertant chaque jour leurs patients sur les risques que présentent ces comportements. C’est d’ailleurs à peine moins que les niveaux relevés en population générale. Les soignants sont même plus nombreux que les autres Français à consommer toutes les semaines (89% vs 78%) et même pour certains tous les jours (25% vs 16%) des produits gras, sucrés ou salés et, inversement, ils sont moins nombreux que leurs concitoyens à pratiquer du sport ou une activité physique de façon hebdomadaire (59% vs 62%) ou, mieux encore, quotidienne (5% vs 14%).
L’Agence du Numérique en Santé a annoncé le 14 octobre 2024 avoir finalisé le projet de bascule des professionnels de santé du répertoire ADELI vers le Répertorie Partagé des Professionnels intervenant dans le secteur de la santé (RPPS).
Avec l’intégration du dernier lot comprenant les orthophonistes, orthoptistes, chiropracteurs, ostéopathes et psychothérapeutes le 11 octobre 2024, le RPPS devient le répertoire de référence pour tous les professionnels intervenant dans le secteur de la santé en France.
L’ordre des masseurs-kinésithérapeutes vient de publier son dernier rapport d’analyse de la démographie des kinésithérapeutes au 1er janvier 2024. Que faut-il en retenir ?
L’observation de cette pyramide montre que la tranche d’âge 25-29 ans est la plus importante, suivie par les 30-34 ans et 35-39 ans. La pyramide des âges, par sa large base, montre un grand nombre de jeunes kinésithérapeutes en exercice. Au 1er janvier 2024, 19 746 kinésithérapeutes ont de 25 à 29 ans.
L’analyse des diplômes obtenus hors France pour les professionnels inscrits au tableau au 1er janvier 2024 montre que les diplômes belges sont largement majoritaires 43,0 % (14 013), suivis des diplômes espagnols 31,3 % (10 186), allemands 8,0 % (2604), portugais 4.7 % (1533), roumains 4,5 % (1473), et polonais 4,3 % (1396). Ces six pays forment 95,8 % des diplômés inscrits formés hors du territoire français.
Les spondyloarthrites (pelvispondylite rhumatismale - PSR) toucheraient 150 000 à 200 000 personnes en France, dont près de la moitié sont atteintes de formes sévères. Elles nécessitent des soins de rééducation afin de limiter les douleurs, préserver la mobilité et la fonction.
La densité départementale de kinésithérapeutes tous modes d’exercice confondus pour 100 patients atteints de PSR varie entre 16,5 et 192,5. Les départements où cette densité est la plus basse sont majoritairement regroupés dans la partie centrale de la France à l’exception de l’Île-de-France. Les 20 départements présentant une densité de moins de 25 kinésithérapeutes pour 100 patients sont : l’Eure (16,5), l’Indre (16,5), l’Eure-et-Loir (18,9), la Creuse (19,1), le Cher (19,4), la Seine-Maritime (19,7), le Loir-et-Cher (19,7), l’Oise (20,4), la Haute-Marne (20,9), la Mayenne (21,0), la Seine-Saint-Denis (21,2), la Dordogne (22,0), la Haute-Vienne (22,1), la Meuse (22,3), l’Aisne (23,5), la Nièvre (23,7), le Loiret (23,8 ), la Charente (23,8), la Manche (24,5) et l’Yonne (24,7).
Pour huit départements métropolitains, l’offre de soins présente plus de 65 kinésithérapeutes pour 100 patients atteints de PSR. Il s’agit du Rhône (65,2), des Pyrénées-Atlantiques (67,2), de la Haute-Garonne (69,0), des Pyrénées-Orientales (74,8), de la Savoie (77,4), de Paris (77,8), des Hautes-Pyrénées (78,0), de l’Hérault (82,6). Ce sont les cinq départements ultra-marins qui ont les densités les plus élevées : la Guyane (95,6), la Réunion (119,8), la Martinique (152,6), la Guadeloupe (185,2) et Mayotte (192,5).
La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment publié un guide actualisé (février 2024) détaillant le parcours de soins pour le surpoids et l’obésité chez l’adulte. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale de transformation du système de santé et visent à améliorer la prise en charge d’une maladie chronique complexe qui touche une part significative de la population.
Ces travaux mettent l’accent sur une approche centrée sur la personne, visant à intégrer ses besoins, ses préférences et son environnement de vie dans la construction du parcours de soins.
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le premier ministre a dévoilé de nouvelles mesures pour agir contre ce fléau
Michel Barnier a annoncé, le 25 novembre 2024, une série de mesures pour renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment :
Pour mémoire, le guide « Femmes victimes de violences conjugales : que faire ? » est disponible dans votre espace personnel.