Association entre activité physique, comportement sédentaire et lombalgie


La lombalgie est l'un des problèmes de santé les plus courants et qui touche 577 millions de personnes dans le monde, avec une prévalence estimée à 40 % au cours de la vie. Une nouvelle étude parue dans Science Direct fait le point sur les liens existants entre mode de vie sédentaire et lombalgie.

L’activité physique, recommandée pour lutter contre la lombalgie

D'une manière générale, l'activité physique et l'exercice ont été largement recommandés dans les recommandations cliniques relatives aux lombalgies. Cependant, des études ont montré que différents volumes et intensités d'activité physique affectent différemment la lombalgie. Par exemple, une méta-analyse portant sur sept études de cohorte a révélé que les personnes pratiquant une activité physique de niveau moyen avaient un risque inférieur de 10 % de développer un premier épisode de lombalgie, par rapport à celles pratiquant une activité physique de faible niveau. En revanche, il a été démontré que le risque de développer une lombalgie chronique est plus élevé chez les personnes pratiquant une activité intense que chez celles pratiquant une activité physique d'intensité modérée. Le comportement sédentaire est une autre mesure importante de l'activité physique et est généralement défini comme une position assise prolongée ou des activités impliquant une dépense énergétique. Il a été démontré qu'un mode de vie sédentaire est associé à un risque trois fois plus élevé de lombalgie récurrente non spécifique.

Etude sur l’association entre activité physique et comportement sédentaire

Cette étude avait pour but d'étudier l'association entre les différents niveaux d'activité physique et de comportement sédentaire avec la trajectoire de la lombalgie, chez des personnes ayant des antécédents de lombalgie au cours de leur vie.

L'étude a consisté en une analyse secondaire de données d'observation longitudinales recueillies dans le cadre de l'étude AUTBACK (AUstralian Twin low BACK pain). Au total, 329 participants répondaient aux critères d'inclusion pour l'analyse. 

Pour chaque augmentation d'une minute d'activité physique d'intensité modérée à vigoureuse par semaine, il y avait une réduction de 2,8 % de la probabilité d'un participant d'avoir une trajectoire de lombalgie sévère. 

Cette étude souligne que, chez les personnes ayant des antécédents de lombalgie, des niveaux de base plus élevés d'activité physique modérée à vigoureuse sont susceptibles d'être associés à une probabilité plus faible d'avoir une trajectoire de lombalgie sévère. Ces résultats peuvent être utiles pour aider les cliniciens à fournir des recommandations plus adaptées concernant l'activité physique afin d'aider les patients souffrant de lombalgie à avoir une lombalgie moins sévère.

Chiropraxie et lombalgie

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