La qualité du sommeil joue un rôle crucial dans le maintien de la santé et du bien-être. Des études antérieures ont démontré une corrélation positive entre l'augmentation de l'activité physique et la réduction de la sédentarité d'une part, et la qualité du sommeil d'autre part. Dans une récente étude faite au Japon, des chercheurs ont cherché à analyser ce lien entre activité physique et qualité de sommeil chez l’adulte.
Dans cette étude menée au Japon, les participants étaient appelés à remplacer leurs comportements sédentaires par de l’activité physique, légère à intense. En termes scientifiques, on parle d’approche de substitution isotemporelle. Cette approche consiste à examiner comment le remplacement d'un comportement sédentaire par un comportement actif, tel que l'activité physique, peut influencer les résultats mesurés. Dans le contexte de cette étude japonaise, l'approche de substitution isotemporelle est utilisée pour évaluer les associations entre le temps consacré à la sédentarité, à l'activité physique légère et à l'activité physique intense, et la qualité du sommeil.
Les données de 683 adultes âgés de 40 à 64 ans ont été collectées. Le temps quotidien moyen consacré à la sédentarité, à l'activité physique légère et à l'activité physique intense ont été mesurés. Deux mesures autodéclarées de la qualité du sommeil ont été obtenues à l'aide de questionnaires, portant notamment sur le repos pendant le sommeil et la qualité du sommeil.
Les résultats ont montré que chez les femmes, chaque tranche de 60 minutes de sédentarité ou d'activité physique légère remplacée par une activité physique modérée à vigoureuse était associée à un sommeil plus réparateur. Curieusement, aucune association significative n'a été observée entre la sédentarité, l'activité physique légère et l'activité physique intense, et les mesures de la qualité du sommeil chez les hommes.